samedi 28 novembre 2009

"Avec le coeur, ça lui est bien égal."

Y'a des fois, t'as l'impression de te retrouver devant un choix cornélien, qui pourrait changer le cours de ta vie à jamais. En tant que balance (24 septembre - 23 octobre) qui se respecte, j'ai choisis de ne pas choisir. De laisser faire le temps. Je vais me laisser couler lamentablement vers de sombres activités, mais ce sera avec plaisir, et sans regret. Un beau jour, je me rendrai compte que tout ça c'est des conneries, que c'est pas l'essentiel. Alors je laisserai tomber, en me disant que quelque chose de bien mieux m'attend, quelque part par là. Je me remémorerai les plus beaux souvenirs, et les plus moches aussi. Je penserai à toutes ces bêtises que j'ai fait exprès de faire, tout en ayant conscience que c'était ridicule. Je penserai à toutes les personnes qui essaient de me mettre en garde, parce que tout ça ohmondieu c'est trèstrès mal. Je penserai aussi aux autres, qui trouvent ça marrant, qui veulent tout savoir, et à qui j'aime tout raconter. Je penserai à toutes les personnes que j'aurais rencontrées, à toutes celles que j'aurais perdu de vue. Je penserai à tout ce qui se dit sur ma gueule, tous ces trucs complètement faux, et tous ces trucs plutôt vrais. Et puis je reprendrai contact avec l'homme de ma vie, en espérant ne pas l'avoir trop dégouté. On achètera un appart à Paris, et on sera heureux. J'ai choisis de pas choisir. J'ai choisis de faire comme si je n'avais jamais eu le choix.

dimanche 22 novembre 2009

Regarde-toi, assise dans l'ombre.

Je ne suis pas satisfaite. Pas du tout. Je pourrais coucher avec la terre entière (non, ce n'est pas déjà fait), j'arriverais jamais à être vraiment heureuse. Je serai jamais comme avec lui. Je pourrais me sentir contente, je pourrais fumer la weed de Mathieu jusqu'à en avoir mal aux joues, au fond rien ne changera. Je me demande même pas si je suis amoureuse. Je le trouve parfait, mais littéralement. Je suppose que ça suffit, non? J'en n'ai rien à foutre de Thomas, ni de tous les autres. Je veux plus les voir, je les aime pas comme lui. Ils ont beau être nombreux, personne ne fait le poids. Y'en a qu'un comme ça. Et moi, comme une conne, je l'ai laissé partir. Je savais pas ce que je voulais, je savais pas ce que je faisais. On fait tous des erreurs, merde. Pourquoi j'aurais pas droit à une deuxième chance? Bon, okay, une cinquième. Ca ne peut pas être autrement de toute façon. Moi je veux partager ma future chambre de bonne parisienne avec lui. Je suis prête à vivre avec 50 lézards, si il veut. Je pourrai lui faire une demi-douzaine de gosses. Enfin, ça, on en reparlera. On s'en fout, je veux juste le retrouver. Comme avant. Comme avant, mais en mieux. Comme avant, mais sans mes conneries. Je veux essayer, je veux être une fille bien, ou du moins dans la normalité de l'éthique. (?) Je veux qu'il m'aime, comme avant, plus qu'avant. Et pour longtemps.

mardi 17 novembre 2009

"And no matter how hard you try, the feeling never goes away."

En fait, nan. J'peux pas. J'y arrive pas. Impossible de l'oublier. A vrai dire, j'ai jamais vraiment essayé. Je pensais que ça allait se faire tout seul, que le temps passerait le balais. Mais quel flemmard, celui-là. C'est bizarre, j'a plus trop l'impression qu'il soit indispensable à mon bonheur, mais je me sens pas aussi heureuse que lorsqu'il partageait ma vie. J'ai pourtant essayé de le remplacer. Ou du moins de le noyer dans une liste qui s'allonge un peu plus chaque week-end. Ca n'a pas fonctionné. Il me hante toujours, mais dans le bon sens du terme. Enfin, je sais pas trop. C'est plutôt sympa qu'on soit toujours en contact, mais j'ai tellement, tellement envie de le voir. Je parle même pas d'une histoire d'amour, simplement d'une discussion, d'une étreinte, d'un truc bien. J'en ai besoin, vraiment. J'ai l'impression de pas pouvoir le quitter comme ça, on peut pas tout arrêter, pas maintenant. Je suis toujours persuadée qu'il est le seul à vraiment me comprendre, à vraiment me connaitre. A tout deviner. A me faire rire pour de vrai, à me faire pleurer pour de vrai, aussi. C'est super dur, l'absence. Parce que je sais même pas si je le reverrai un jour. Mais moi j'peux pas continuer sans lui, ça va pas être possible. J'étais tellement forte, tellement amoureuse. Tellement bien, putain.

lundi 2 novembre 2009

Le mois d'octore fut fucking great.

C'est sûr qu'il faut rester un minimum sérieux, et que si tu comptes vivre un p'tit bout de temps t'as pas interêt à devenir toxico, ni pute, ni clodo. Ni les trois combinés, d'ailleurs. Alors on essaie de faire nos devoirs, de pas trop sécher, de pas trop foutre la merde dans notre vie. De rester en équilibre, en fait. Mais je peux pas dire que tout lâcher, de temps en temps, c'est pas sublime. Cette légèreté là, qui te fait croire tu seras jeune et beau toute ta vie, que des mecs en chien de nanas te sauteront dessus dans la rue, que la musique pleine de basses est essentielle à l'Homme, je l'aime. Parce que j'aime me dire que tout ce que je ferai dans une soirée, je ne le ferai plus jamais. J'aime savoir que tout est permis, que si tu veux baiser sous les platines du DJ ben.. tu le fais. Alors c'est clair que c'est pas ça qui va t'apporter un boulot, ni le bonheur. Ca t'apportera juste de supers souvenirs, une éclate totale, et l'envie de recommencer tous les week-ends. C'est comme les histoires d'un soir, comme les plans cul. Notre ami Blaise Pascal nous dirait que tout ça n'est que vanité, et je suis plutôt d'accord avec lui, mais ce dont il ne se rendait pas compte, le p'tit coco, c'est que ça nous fait grandir. Et aimer, et rire, et tout ça tout ça. C'est génial, quoi. Dans un sens ça sert à rien mais dans un autre c'est essentiel. Bon, d'accord, c'est ptète pas essentiel de gerber de la tise, ou de coucher en étant sous l'emprise de substances plus ou moins licites. Mais j'trouve ça quand même kiffant de se taper des barres en étant bourré, d'avoir l'impression de redécouvrir ses amis tous les samedis soir, et de serrer n'importe qui sous prétexte que cette personne est du sexe opposé (ou pas). J'ai pas envie de faire un éloge à la débauche, aux vices, aux pêchers capitaux etc, mais j'veux juste expliquer à quel point ça peut rendre heureux. Pas heureux parce que t'es mort et que tu rigoles pour rien, nan, heureux parce que tu passes de bons moments, tout simplement. Et même si sans alcool la fête est plus (ou moins) folle, faut avouer que les soirées dont on a aucun souvenir sont souvent les meilleures.