jeudi 24 septembre 2009

Trois heures de perm, ça fait du bien par où ça passe.

C'est incroyable, quand même. La plupart d'entre nous n'ont même pas passé 20 ans sur cette planète, et on nous demande de décider maintenant de ce qu'on aimerait faire du reste de notre vie! Et ce qui me vient automatiquement à l'esprit, moi, c'est pas forcemment "la littérature", "les langues", ou une autre connerie dans le genre. Nan, quand on me demande ce que j'aimerais faire toute ma vie, j'me dis que la seule chose qui m'interesse c'est les rencontres. Sans parler de plan cul hein, connaitre des gens, tout simplement. J'voudrais sortir tous les samedis soir et rentrer tous les dimanches matin avec 26.213 nouveaux numéros dans mon téléphone. J'ai pas spécialement envie d'étudier l'économie allemande entre le 23 février 1912 et le 7 avril 1913. Bien sûr y'a des préférences, et bien sûr y'a des trucs t'y penses même pas. Mais quand même. Est-ce qu'il sera un jour possible de savoir ce qu'on aime vraiment? Je veux dire, ce qu'on préfère. Y'a pas quelqu'un dans ce monde qui serait capable de nous éclairer l'esprit? Je parle pas des conseillères d'orientation. "T'es en L? Alors t'as le choix entre prof de français, prof d'histoire et prof d'anglais." Le flingue est compris dans le prix? Plus les semaines passent et plus je doute. C'est mauvais signe. Alors on se met à chercher dans tous les recoins du net si y'a pas un truc, juste un p'tit truc, qui nous paraîtrait mieux que les autres. Et quand tu l'as trouvé ce p'tit truc, que t'es trop fier d'avoir trouvé ta voie, d'être prêt à décider de ton avenir : "De toute façon c'est bouché." Je vous en supplie, sortez-moi de là.

dimanche 20 septembre 2009

JUST A LITTLE MORE LOVE.

EVIDEMMENT je pense encore à lui, et EVIDEMMENT il me manque énormément. Mais je vais quand même très bien. J'suis un peu comme les Danois, j'peux pas m'empêcher d'être heureuse. Ahah. Même si j'commence grave à douter de mon interêt pour le "journalisme franco-allemand" et de ma faculté à résister à la Grippe A... Cela ne m'empêche pas d'être de bonne humeur, ni d'oublier malancontreusement de faire mes devoirs. Je n'sais pas du tout ce que j'aimerais pour mon anniversaire, ce qui est plutôt bon signe puisque le désir révèle la misérable condition de l'homme. En parlant philo, j'sais pas non plus comment me mettre au boulot. J'avoue que j'm'en fous un peu, d'ailleurs. C'est ballot, mais bon. J'me concentre plutôt sur les gens que j'aime. Laura, Clémence, mes L, Camille, Villou, Ryan, ahh Ryan... Et tous les autres, de près ou de loin. J'suis bien motivée pour me refaire une journée Techno Parade avec after au Batofar. Plus j'y pense et plus j'me dis... que mon célibat me remonte le moral. Quel paradoxe. Mais que voulez-vous, je suis un être plein de contradictions, et c'est ptète ça le plus interessant. Et puis, je crois que j'ai développé une facultée extraordinaire, qui me permet de controler ma mémoire. Si si, j'vous jure, je mets de côté les trucs dont j'veux plus entendre parler. C'est franchement cool, vous devriez essayer. Faut juste espérer qu'il n'y ait pas de bug dans le système, et que tous ces souvenirs ne me retombent pas sur la gueule un soir de décembre. Ou de mai, peu importe.

samedi 12 septembre 2009

"Si l'homme est un chien, c'est qu'il est fidèle."

Scientifiquement, il suffit de désirer une personne pour en tomber amoureux. En tant qu'élève de terminale L, je me permets d'exprimer mon désaccord. C'est tellement facile de désirer quelqu'un. Un mec plutôt beau, plutôt sympa, plutôt bourré, et hop ça y'est. C'est pas compliqué, le désir. C'est physique, et puis c'est tout. Non, peut-être que dans le noir c'est plus excitant. Dans tous les cas, y'a rien de moins plat. Si on s'emboite c'est pas pour rien, c'est simple et tout va très vite (mais pas trop sinon c'est pas marrant). Alors c'est sûr que dans l'instant c'est cool, so hot et tout et tout, mais après... Mais après? On se réveille, la gueule de bois et des cernes de 10 mètres, en se demandant pourquoi, putain mais pourquoi on a fait ça. Quoique nan. Même pas. Le problème c'est pas de l'avoir fait ou non, c'est d'avoir eu envie de le faire. C'est ça, le problème. Et j'ai beau me dire que j'suis humaine, que tout ça ça ne veut rien dire, je m'en veux terriblement. Sur le coup, on sait faire la part des choses. On se dit que c'est pas grave, que c'est juste comme ça. Mais le lendemain tout se complique. Les sentiments se mélangent aux remorts, et en ajoutant une pincée d'autosatisfation on obtient un parfait adultère. Embrasser c'est tromper? C'est pas ça la question. La question, la vraie question, c'est pourquoi, quand on aime une personne, on aime aussi en embrasser d'autres? Allez, me faites pas croire que vous trouvez tout le monde trop moche comparé à votre chéri(e). Je parle pas de polygamie, mais d'envies. J'sais pas, quand on a envie de manger du chocolat c'est pas de notre faute. Par contre si on s'tape la tablette, y'a plus qu'à assumer.

samedi 5 septembre 2009

Premier week-end.

L'année s'annonce moins amazing que prévu. J'sais pas, quand j'pensais à la rentrée je devais sûrement confondre avec la fac. Parce que là, c'est pas trop ça. J'avais presque oublié à quel point des profs pouvaient être pourris et désencourageants (je suis pas sûre de l'orthographe, mais la signification correspond). C'est con, je veux faire une licence d'allemand, mais je supporte plus ces cours. Plus du tout. Limite ça me fait une réaction allergique quoi. Je pensais être motivée pour le bac et la suite, mais en retrouvant le lycée j'suis tombée de haut. Va falloir s'accrocher un max, mais à vrai dire j'ai du mal à trouver la volonté là. Va falloir bosser pour de vrai (mon Dieu ça fait un bail), trier son trieur, participer en DNL (blasphème), et trouver de la thune pour la cantine. Pourtant ma mère m'avait prévenue : "Comme d'habitude, dès le premier jour t'en auras marre", mais pas cette fois j'me disais, pas cette fois. Expliquez-moi, comment j'ai pu penser que cette année tout serait différent? C'est carrément la même chose, mais en pire! Cette fois-ci c'est pour de vrai. La vrai bac, la vrai pression, la totale désillusion. J'ai peur de pas y arriver. J'ai peur de tout foirer, et de passer une quatrième année dans cette merde en béton. J'espère vraiment, mais vraiment, que cette semaine va me faire changer d'avis, que j'aurai véritablement envie d'avancer, de progresser. En attendant une chose est sûre : je déteste définitivement le lycée.