lundi 2 novembre 2009

Le mois d'octore fut fucking great.

C'est sûr qu'il faut rester un minimum sérieux, et que si tu comptes vivre un p'tit bout de temps t'as pas interêt à devenir toxico, ni pute, ni clodo. Ni les trois combinés, d'ailleurs. Alors on essaie de faire nos devoirs, de pas trop sécher, de pas trop foutre la merde dans notre vie. De rester en équilibre, en fait. Mais je peux pas dire que tout lâcher, de temps en temps, c'est pas sublime. Cette légèreté là, qui te fait croire tu seras jeune et beau toute ta vie, que des mecs en chien de nanas te sauteront dessus dans la rue, que la musique pleine de basses est essentielle à l'Homme, je l'aime. Parce que j'aime me dire que tout ce que je ferai dans une soirée, je ne le ferai plus jamais. J'aime savoir que tout est permis, que si tu veux baiser sous les platines du DJ ben.. tu le fais. Alors c'est clair que c'est pas ça qui va t'apporter un boulot, ni le bonheur. Ca t'apportera juste de supers souvenirs, une éclate totale, et l'envie de recommencer tous les week-ends. C'est comme les histoires d'un soir, comme les plans cul. Notre ami Blaise Pascal nous dirait que tout ça n'est que vanité, et je suis plutôt d'accord avec lui, mais ce dont il ne se rendait pas compte, le p'tit coco, c'est que ça nous fait grandir. Et aimer, et rire, et tout ça tout ça. C'est génial, quoi. Dans un sens ça sert à rien mais dans un autre c'est essentiel. Bon, d'accord, c'est ptète pas essentiel de gerber de la tise, ou de coucher en étant sous l'emprise de substances plus ou moins licites. Mais j'trouve ça quand même kiffant de se taper des barres en étant bourré, d'avoir l'impression de redécouvrir ses amis tous les samedis soir, et de serrer n'importe qui sous prétexte que cette personne est du sexe opposé (ou pas). J'ai pas envie de faire un éloge à la débauche, aux vices, aux pêchers capitaux etc, mais j'veux juste expliquer à quel point ça peut rendre heureux. Pas heureux parce que t'es mort et que tu rigoles pour rien, nan, heureux parce que tu passes de bons moments, tout simplement. Et même si sans alcool la fête est plus (ou moins) folle, faut avouer que les soirées dont on a aucun souvenir sont souvent les meilleures.

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