lundi 21 mars 2011

Je crois que je ne t'aime plus, il m'a dit ça hier.

Bon. Je vais m'en sortir. Tant pis si je pleure, tant pis si il me manque. Dans ce monde pourri, avec ma vie pourrie, y'a un truc en lequel personne ne pourra jamais m'empêcher de croire. L'amour. Il est parti, il reviendra. J'y crois plus que tout. Je suis faite pour être amoureuse, et rencontrer des gens, et être aimé en retour. J'ai passé des moments merveilleux avec les deux premiers hommes de ma vie, et je suis sûre que j'en revivrai des semblables avec les prochains. Évidemment je vais m'en prendre plein la gueule, je vais fondre en larmes dans le métro, je vais regretter le temps perdu. Mais c'est pas grave, j'y crois, et je sais qu'un jour ça ira mieux.

samedi 19 mars 2011

Besoin de toi, envie de rien.

Je suis désolée. Ce blog était à la base un petit endroit un peu sympa où je parlais du monde, des gens et de ma petite vie inintéressante. Je suis bien consciente que ce n'est plus du tout le cas, et je vous demande de m'en excuser. Je n'arrive plus à parler d'autre chose que de moi et de mes problèmes, plus ou moins sérieux. Je n'arrive plus à disserter sur la politique, les conneries des ados et les films au ciné. Je ne pense qu'à aller mieux. Mais comment y parvenir quand mon corps me rappelle chaque jour ce qui s'est passé il y a maintenant six mois? Je n'en peux plus de ces rendez-vous chez tous les médecins du monde, j'aimerais juste me reposer et passer à autre chose, et penser à autre chose. Retrouver une vie à peu près normale, une vie de couple à peu près épanouissante. Aujourd'hui je ne suis plus rien, juste une âme un peu perdue qui essaie de retrouver qui elle était. J'ai oublié ce que ça fait de se foutre de tout, de ne penser à rien et de ne pas avoir peur de l'avenir. Je suis fatiguée, le travail le week-end me tue et mes absences à la fac m'achèvent. J'aimerais être meilleure, et arrêter de vous faire chier avec tout ça, et rire et chanter et fumer comme avant, comme quand j'étais capable de plaindre les mères de familles nombreuses, de regarder des bébés sans avoir envie de pleurer. C'est nul, je sais, je suis la première à me le répéter. Mais je sais pas quoi faire, je sais pas à qui en parler. De toute façon, je suis incapable d'en parler. Je veux pas mourir comme ça. Je veux aller mieux, putain. Je veux revivre.