vendredi 16 octobre 2009

Just feel it.

Okay, être célibataire c'est marrant, tu te sens libre et tout, mais putain, qu'est-ce que tu te sens seul, aussi. Quand t'es en couple j'sais pas, t'as l'impression d'être un minimum utile, même si c'est juste pour une personne, c'est la personne, c'est l'essentiel. Là, j'ai juste l'impression d'être un trou parmis tant d'autres, ou une paire de seins. Ou une paire de fesses. Tout, mais pas une femme. C'est ptète con, mais être en couple ça te fait te sentir humain. Célibataire, t'es un objet, et puis voilà. Un coup entre deux verres, normal. Mais moi j'veux pas être ça. J'ai rien contre les histoires d'un soir, mais un peu d'humanité dans tout ça nous ferait le plus grand bien. Je passe d'une année entière à exister pour un mec super, et du jour au lendemain j'suis plus qu'une meuf au milieu de toutes les autres, qui trouve tout le monde trop sex et qui se demande comment elle va pouvoir retomber amoureuse un jour. Tout était si parfait, il était si parfait. Et là j'me retrouve dans le néant le plus total. Faut tout recommencer. La première rencontre, le premier baiser, etc. C'est fatiguant, éprouvant, et déprimant. Alors j'me dis qu'en soirée ça suffira, que j'arriverai à me contenter d'un plan cul pendant les vacances. Mais c'est dans ces moments là que je me rends compte qu'au fond, l'amour c'est cool. Mieux, ça rend heureux. Vraiment. Parce qu'au matin tout n'est pas fini, parce que chaque jour tout recommence. Parce que les sentiments te rongent de l'intérieur, et que c'est vraiment plus jouissif que la petite baise du samedi soir.

dimanche 11 octobre 2009

Heureusement que René La Taupe est là.

C'est quand même spécial, les lendemains de soirées. T'essaies désespéremment de te rappeler de toutes les conneries que t'as faites, mais ça te fait tellement flipper que tu laisses tomber, et t'attends que les autres te racontent tout, dans les moindres détails, évidemment. Et puis des bribes te reviennent petit à petit, et tu regrettes de pas avoir de trou de mémoire. Tu regrettes aussi d'avoir bu de la vodka with fire et autres dérivés qui ne devraient pas exister. Tu regrettes, mais si c'était à refaire t'hésiterais pas une secondes. T'espères juste que les gens effacerons de leur mémoire l'image de toi à moitié à poil, les bruits suspects, et puis surtout, surtout, ta tête au réveil. Et puis un moment faut se reprendre, alors tu mets ton mal de tête et ton envie récurante de gerber de côté, et t'enfourches le balais, la serpillère, en te demandant POURQUOI ce con a renversé la moitié d'une bouteille par terre, et pourquoi d'autres trisos ont eu la bonne idée d'y ajouter un coulis de chips. Tu finis par fermer ta gueule et nettoyer tranquillement, parce qu'y a quelque chose qui te fait comprendre que tu faisais ptète partie de ces gens bizarres, qui ont mis ton appart sans dessus-dessous. Tu te noies dans le jus d'orange en espérant qu'il diluera le reste d'alcool que t'as encore dans les veines, et 5 minutes plus tard tu finis les bierres et le pillon qui trainaient par là. Tu remercies une fois encore les zombies qui t'ont grandement aidé, et cours prendre une douche, avant de passer sur Facebook, et de regretter profondemment la présence d'appareils photo.

mercredi 7 octobre 2009

C'est fou ça.

J'ai beau avoir passé une année à ses côtés, une année entière à l'aimer et à l'imaginer avec moi jusqu'à la mort, il me paraît maintenant comme un étranger. Je n'arrive pas à réaliser qu'il y a encore trois semaines, il partageait mon lit. J'ai l'impression de voir les photos d'un inconnu, ou d'un pote tout au plus. Et ca, j'arrive pas à l'expliquer. Y'a même pas de boule dans ma gorge quand j'entends parler de lui. Même si c'est plutôt bon signe, je n'arrive pas à comprendre pourquoi je me détache si vite. Je fais peut-être exprès. C'est vrai, c'est beaucoup plus simple d'oublier ce qui fait mal au coeur. C'est beaucoup plus simple de penser à d'autres personnes, de s'entourer de nouveaux visages. Mais c'est aussi peut-être juste parce que je ne suis plus amoureuse, que je suis consciente d'avoir passé du bon temps et que maintenant, c'est fini, et que ce n'est pas un drame. L'amour ça va ça vient, hein. Il est parti, mais je suis sûre qu'il reviendra. J'suis confiante, et en attendant qu'une potentielle idylle croise mon chemin, je profite en compagnie des meilleurs. Je crois que c'est fini, j'ai plus envie de regretter, de souffrir. J'ai plus envie de perdre espoir. J'veux pas finir comme Saez. J'aime ses chansons, mais j'aimerais pas que ma vie leur ressemble. Je préfère chialer pour quelque chose qui ne m'arrivera jamais. Je ne pleurerai plus jamais pour une belle histoire.

lundi 5 octobre 2009

D'un certain côté de l'Equateur.

Après un week-end à Toulon sous 30° à l'ombre, je me retrouve aux Clayes Beach, où le seul moyen de pas avoir trop froid c'est de prendre une douche brulante. Il pleut, mes cheveux deviennent anarchiques et luttent contre la loi de la gravité qui voudrait qu'ils restent LISSES en toute circonstance. Mais même ça, ça me met de bonne humeur. L'hiver approche à grand pas, accompagnée de ses angines et de ses soirées chocolat chaud sous la couette. Je kiffe. C'est comme entrer dans un Starbucks quand il fait -20, et trouver une place sur un canapé. C'est jouissif. En parlant de jouissance, le mois d'octobre s'annonce fort sympathique. Et puis, je pense que je vais bientôt tomber amoureuse. Je vous avoue que je sais pas encore de qui, mais ça ne saurait tarder. Ca se sent ces choses là. Et puis y'a toujours pas de chauffage chez moi, faut bien que j'trouve un moyen de pas crever de froid. Sinon, j'ai fait ma dissert de philo dans le train, et j'aimerais bien voir la tête de la prof quand elle essaiera de déchiffrer mes hiéroglyphes. J'aimerais bien un p'tit verre de vodka, aussi. Ca collerait parfaitement avec le climat. J'en conclus donc que pour lutter contre le froid bestial de l'hiver (et, accessoirement, contre la grippe A-haha), il suffit d'un p'tit shot et d'un plan cul. Y'a plus qu'à.