mardi 22 juin 2010

Tu ressembles à l'amour que j'ai fait autrefois, que j'ai fait tant de fois, que j'ai fait avec toi.

Je pense que c'est possible, d'aimer quelqu'un toute sa vie. Parce que quand on aime, y'a un truc bizarre qui s'incruste dans le cœur. Et ce machin bizarre, à mon avis, il reste pour toujours. C'est pour ça qu'on a les boules quand on découvre qu'un ex se tape la pute du lycée (non, pas moi, une autre). Et puis, merde, c'est tellement beau de se dire qu'on partagera notre vie jusqu'à la mort avec ce petit con. C'est ça le bonheur. Quand on est sûr de rien mais qu'on ferait tout pour vivre cet instant éternellement. Moi, quand je serai vieille, je veux qu'on regarde tous les deux les photos Facebook de quand on était jeunes et cons, et qu'on se dise que, vraiment, on a fait le bon choix. C'est sûr que c'est plus fun de coucher avec n'importe quel beau gosse en chemise bucheron, c'est sûr que se taper les mecs les plus sexys de Paris c'est assez tentant. Mais ce sera jamais aussi beau qu'une histoire d'amour. Ce sera jamais aussi fort, aussi profond (haha), aussi vrai. J'ai l'air débile à essayer d'expliquer ça, mais l'amour c'est vraiment le top du top. Vraiment. Après réflexion, je laisserais tomber tous les meilleurs coups de la terre pour vivre une belle histoire, aussi courte, douloureuse ou monotone soit-elle. C'est tellement beau, putain. C'est tellement bien.

samedi 12 juin 2010

A la mort, à l'amour.

Après tout, peut-être que ce sera sympa l'année prochaine. Avec quelques joins entre les cours, la Seine, un parc, le pass Navigo, des nouvelles têtes, de l'allemand, Paris. Ça peut être cool. Des soirées, l'odeur des livres, des concerts, un boulot, un peu d'indépendance. Saupoudrez tout ça d'une bonne baise et le bonheur vous ouvre ses portes. Et puis avec un clic-clac, des bouquins de philo, un cochon d'inde, du Saez, un tatouage, des amis bizarres et des fringues pas chères on frôle l'extase mystique. Ca va être génial. Ouais. Je veux mourir de fatigue chaque jour en maudissant la SNCF, je veux être nostalgique du lycée et de son insouciance, je veux regretter d'avoir choisis d'étudier cette langue bizarre, je veux manger des pâtes tous les jours, je veux être perdue. Je veux voir de nouvelles têtes, changer un peu. Je me fais sûrement beaucoup trop d'illusions mais je m'en fous, je profite de cette humeur spéciale qui me fait positiver. Allez tous vous faire foutre, je garde les gens biens et les autres je les jette. Vous allez voir, moi aussi je peux être heureuse.

jeudi 10 juin 2010

Dis-moi qui sont ces gens.

J'y arrive pas. Je vous jure que j'ai essayé. Mais y'a toujours quelque chose qui me détruit le moral, toujours un truc qui me va droit dans le cœur et qui me laisse seule par terre, à espérer que quelqu'un passe. J'essaie de voir le positif. L'amour, les amis, l'été, l'avenir. Mais l'amour ça fait mal, les amis c'est jamais là, l'été il fait moche et l'avenir est incertain. Et puis mes cheveux sont trop courts, et puis j'ai peur de pas aimer la fac. De tomber très très bas. J'ai peur. De me retrouver toute seule, qu'on m'oublie, qu'on me retrouve morte dans le métro et que personne ne vienne à mon enterrement. J'ai peur qu'on ne m'aime pas, qu'on ne m'aime plus, qu'on me fasse du mal. Je suis fatigué, usé, amoureuse. Et je devrais en être satisfaite. Mais je peux pas, c'est physiquement impossible. Parce que j'ai toujours une boule dans la gorge, toujours des larmes qui se retiennent de ne pas couler. Et je ne sais même pas pourquoi. Je me sens seule, nulle. Très nulle. Nullissime. Et je dis pas ça pour qu'on me prouve le contraire, je le ressens, c'est tout. Je suis une merde, même pas capable d'être heureuse alors qu'elle a tous les ingrédients. Je veux dormir, tout arrêter, aller vivre en Hollande et passer le temps dans les rues d'Amsterdam. Mais pas toute seule, j'ai pas le courage. J'ai pas le courage de tout plaquer. J'ai pas le courage de vivre.