samedi 18 avril 2009

Mise au point(-virgule).

Bon, okay. Je vous explique. J'avais le mec parfait. Je vais pas vous faire la liste de toutes ses qualités, j'aurais le temps d'en crever. Il est génial, ce gars. Le genre de gars qui donne envie d'avoir des gosses, tu vois. Et je l'aimais putain, je l'aimais. J'étais vraiment bien avec lui. Toutes ces nuits passées à ses côtés, toutes ces journées éclairées par son sourire, tout ça. C'était une histoire d'amour, vous savez. Une vraie, une qui ment pas. J'avais jamais vécu quelque chose comme ça. Quelque chose de fort et de constructif à la fois. Un truc bien quoi. J'étais comblée, je suppose que lui aussi. Seulement voilà, je suis un peu conne. J'ai pas assez profité, y'a même des moments que j'ai complètement gâchés. J'suis pas une bonne copine, je l'aimais mais j'ai pas compris ma chance. J'ai tout foutu en l'air. Un jour tu te lèves, et hop, y'a plus de sentiments. J'étais plus amoureuse de lui. Et comment se l'avouer ça, hein ? S'avouer qu'on a été conne, qu'on l'a trompé et que c'était bête, oui, ça c'est possible. Difficile mais posible. Mais s'avouer qu'on ne l'aime plus, que nos coeurs ne battent plus à l'unissons, ça, c'est une toute autre chose. Rien que de taper ces mots les larmes me montent aux yeux. Y'a vraiment un problème avec l'amour. Je l'aimais, je l'aimais vraiment, et presque aussi rapidement qu'un battement de cils, plus rien. Evidemment ça je suis incapable de lui dire en face. J'espère franchement qu'il passera par là, et qu'il comprendra que c'est un mec génial, que j'ai passé des moments innoubliables à ses côtés, que personne ne le remplacera, et que je l'ai sincèrement aimé. Toute histoire a une fin, je sais, mais si j'avais pû j'aurais dérogé à cette régle pour la nôtre.

jeudi 16 avril 2009

Après tout, chacun son truc.

Si je pouvais choisir mon métier comme ça, sans galérer, juste en claquant des doigts, je serais écrivain. Ou actrice. Ou prof, mais avec un salaire d'ingénieur. Mais voilà, même en étant aussi utopiste que moi, y'a un moment où la vie te rattrape. C'est sûr c'est beau l'espoir, et c'est bien de tout donner pour réussir ce qu'on veut faire. Mais j'ai pas envie de tout ça. J'ai pas envie de lutter, je veux profiter. Je lutte dans ma tête, et ça me suffit. Je déplore, je réfléchis, je rêve. Mais je pense pas faire partie de ces gens qui font bouger les choses. Je suis plutôt comme tous ceux qui rêvent jusqu'à en crever, sans bouger leur cul. Je laisse ce travail aux bosseurs, à ceux qui croient en la réussite. Je ne serais bonne qu'à faire grève, qu'à manifester. Avec moi ce serait 68 tous les ans. Et tout ça pour quoi ? Dans ce monde, si tu démontres pas par a+b tes opinions tu sers à rien. C'est un combat perdu d'avance. Alors je laisse tomber avant d'avoir commencé. C'est sûrement pas la meilleure attitude à avoir, et j'en suis bien consciente. Mais c'est quand même fou que ce monde de malades nous fasse perdre espoir avant même avoir pû profiter du droit de vote, non? J'y crois plus, à tout ça. Je crois à l'amour, à la vie, à la mort, aux rêves, à la musique et aux mots. Pas à la politique.