dimanche 23 août 2009

And nothing else matters, comme dirait Metallica.

Je peste contre la Terre entière. Je trouve des défauts à tout le monde, je me noie dans un mutisme pitoyable. Mais pourquoi quand je pense à lui, rien de négatif ne me vient à l'esprit? C'est fou quand même. Je passe mon temps à critiquer la vie, mais lui nan, j'peux pas, y'a rien de négatif à penser. Il est comme une chanson de Saez (même si je doute qu'il appréciera cette comparaison). J'ai envie de l'écouter en boucle, de l'écrire, de la chanter, de la faire connaitre à tout le monde. J'ai envie de l'aimer jusqu'à la fin des temps, jusqu'en 2012 et même après. C'est la dose de perfection qui manquait à ma vie. Maintenant je sais à qui m'accrocher quand ça va mal, à qui penser quand je me sens seule, dans quels bras me réfugier quand j'en ai besoin. Je sais que c'est réciproque, je sais qu'il est là, et c'est tout ce qui me suffit pour éviter les conneries. Il est un peu comme une bouée, un truc de secours. Quand je plonge, quand je me noierais bien dans les abysses, il est là, ma lueur d'espoir qui me fait dire que le futur sera radieu. C'est comme si jamais je ne pourrai me lasser de l'apprendre par coeur, de tout oublier, et de recommencer. Moi qui suis la première à maudire les ex, à maudire l'amour et ses aventures foireuses, j'avoue qu'on est jamais à l'abris d'une belle histoire.

samedi 22 août 2009

"Get around town" ...

J'ai Revolver dans la tête. Et je vais bien. L'île d'Yeu c'était sympa, l'île d'Oléron c'était cool. J'ai pas de thune pour Rock en Seine, j'ai pas de thune pour la fête de l'Huma, mais c'est pas grave. J'ai pas de thune pour l'anniversaire d'Olivier, l'anniversaire de Célia, et pas non plus pour celui de Laura. Ca c'est plus chiant, mais bon. Je suis contente quand même. J'ai plus de télé, les Clayes Beach c'est toujours aussi mort mais j'm'en fous. J'suis pressée de retrouver ma p'tite classe de L, de pester contre ces foutus livres qu'on va se bouffer par kilos, et de demander à Clémence si elle sait où elle a délaissé ma carte de cantine. Je suis aussi pressée d'être le 24, ça voudra dire que ça fait un an que je suis avec Olivier. Les ruptures je les compte pas, c'est pas ça l'important. L'important c'est de se sentir bien avec la personne qu'on aime, et en ce moment je me sens on ne peut mieux. Si c'est une fille on l'appelera Effy, et si c'est un p'tit mec ben... Cook ? Pas trop nan. J'aime pas les prénoms de mec. Alors si c'est un garçon on l'appelera Effy aussi, y'a pas d'raison. J'ai envie de visiter Paris III, j'ai envie d'être prof d'allemand au chômage. Le journalisme c'est bien beau, mais l'enseignement ça l'est encore plus. Par contre j'ai pas spécialement envie d'avoir 17 ans, ça sert à rien. 17 ans ça pue, ça pue l'alcool et la weed, ça pue le lycée, ça pue la bêtise adolescente. Moi je veux avoir 30 ans, un apart' rikiki à Paris (ou un grand à Munich), et un mouflet qui se cognera partout tellement y'aura pas de place. Je veux vivre avec Olivier, et aller à Paris Plage avec Meriem. Je veux que ma mère me conduise a St Ger', et que mon père arrête de m'interdire des trucs que je lui permet pas de m'interdire. Non mais oh.