vendredi 8 janvier 2010

En boucle.

Ce qui est triste, c'est pas le fait que ce soit fini, c'est de savoir que ça ne se reproduira plus jamais. Que toutes ces choses merveilleuses que t'as vécu, tu les retrouveras seulement dans des photos, dans des souvenirs. On se rappelle des odeurs, des sourires, de tout. Mais jamais on ne le revivra. Jamais je ne repartirai en vacances avec lui, jamais plus je ne l'entendrai me murmurer qu'il m'aime. Jamais plus je ne ressentirai tout ça, plus jamais je ne l'aimerai à en crever. On ne fera plus jamais de pâtes ensemble, et plus jamais il ne viendra me chercher au lycée. Je le sais, j'ai pas le choix. Et ça aussi, ça m'énerve. J'ai toujours choisi, j'ai toujours décidé de ce qui m'arriverai ou pas. J'avais tout prévu, tout organisé. Et je me rend toujours pas compte que ça ne se produira jamais. Parce qu'il ne sera plus jamais là pour me dire que j'écoute de la musique de merde, que j'aime des films qui font pitié, et que j'étais plus belle quand j'avais les cheveux longs. Je crois que c'est la fin, pour de vrai. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. En admettant que je m'en sois rendu compte. Maitenant, il me reste plus que mes yeux et mes cours de philo pour pleurer. J'ai plus qu'à me dire que j'en trouverai plein d'autres, puisque de toute façon quand t'en perds un t'en retrouves dix. J'ai plus qu'à prier pour qu'ils soient aussi parfaits que lui. Plus qu'à prier pour retomber amoureuse. Pour faire confiance à nouveau. A nouveau. J'avais pas besoin de quelque chose de nouveau moi, j'avais juste besoin de lui, encore et encore, et pour toujours. J'avais juste besoin de son lit, de son rire, de sa clef USB. De son amour, surtout. Je crois. Je sais plus. J'avais juste besoin d'être sure.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire