mercredi 7 octobre 2009

C'est fou ça.

J'ai beau avoir passé une année à ses côtés, une année entière à l'aimer et à l'imaginer avec moi jusqu'à la mort, il me paraît maintenant comme un étranger. Je n'arrive pas à réaliser qu'il y a encore trois semaines, il partageait mon lit. J'ai l'impression de voir les photos d'un inconnu, ou d'un pote tout au plus. Et ca, j'arrive pas à l'expliquer. Y'a même pas de boule dans ma gorge quand j'entends parler de lui. Même si c'est plutôt bon signe, je n'arrive pas à comprendre pourquoi je me détache si vite. Je fais peut-être exprès. C'est vrai, c'est beaucoup plus simple d'oublier ce qui fait mal au coeur. C'est beaucoup plus simple de penser à d'autres personnes, de s'entourer de nouveaux visages. Mais c'est aussi peut-être juste parce que je ne suis plus amoureuse, que je suis consciente d'avoir passé du bon temps et que maintenant, c'est fini, et que ce n'est pas un drame. L'amour ça va ça vient, hein. Il est parti, mais je suis sûre qu'il reviendra. J'suis confiante, et en attendant qu'une potentielle idylle croise mon chemin, je profite en compagnie des meilleurs. Je crois que c'est fini, j'ai plus envie de regretter, de souffrir. J'ai plus envie de perdre espoir. J'veux pas finir comme Saez. J'aime ses chansons, mais j'aimerais pas que ma vie leur ressemble. Je préfère chialer pour quelque chose qui ne m'arrivera jamais. Je ne pleurerai plus jamais pour une belle histoire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire