vendredi 20 mars 2009

What goes around comes around...

C'est toujours triste, la fin d'une histoire. Tu te dis que ce sera plus jamais comme ça l'a été pendant des semaines, des mois. T'as l'impression de détruire quelque chose que t'as galéré à bâtir. Et l'autre s'en va. Tu l'embrasses une dernière fois, respires une dernière fois son odeur, le regardes dans les yeux une dernière fois. Et voilà, c'est fini. Tout ça fait maintenant partie du passé, alors qu'hier encore il était dans tes bras. Mais t'as pas le droit de te plaindre, parce que tu l'as choisis, et que c'est toi la méchante. T'as pas le droit de pleurer, de regretter, de demander des excuses. Tu dois être conne et n'en avoir rien à foutre de ce qu'il ressent, parce que c'est comme ça, tu l'as largué donc t'assumes. Et ça, c'est vachement dur. Un peu trop, d'ailleurs. Tout n'est pas si simple, y'en a jamais qu'un qui souffre. Mais rien que de dire ça il parait que ça s'fait pas, donc je ferais mieux de fermer ma gueule et faire comme si ça me faisait rien. Seulement voilà, la situation est telle que c'est pas si drôle que ça, et que son odeur est toujours dans mes draps.

1 commentaire:

  1. Bin moi je comprends. C'est la même merde de mon côté... Enfin j'suppose que c'est jamais pareil mais bon... Pourquoi personne comprend que y en a jamais un seul qui souffre?

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