samedi 14 mars 2009

Ecrire leur nom me brûlerait les doigts.

Je me rappelle de ce soir de mars. Avec une tente bleue, un lecteur DVD, de la pluie, BEAUCOUP de pluie, et des meufs, mais genre géniales. J'ai jamais eu aussi froid de ma vie, j'me suis jamais sentie aussi mal de ma vie. Et j'ai jamais fait une aussi belle rencontre de toute ma vie. Inatendu, magique. Tout en musique. On était trois, on était bien, et le reste du monde n'avait plus d'importance jusqu'au lendemain. Les pizzas, le vernis à la dernière minute, la sortie des artistes, l'insomnie, et tout. Et puis après, la chaleur, l'étouffement. Horriblement bon. Mon portable défoncé, mes chaussures aussi. On était obligées de s'aimer, après tout ça. Mais voilà, maintenant, un an et un concert plus tard, j'ai la boule au ventre. Parce que c'est trop tard, que tout nous échappe. Si je pouvais, je nous aurais toutes réunies, quelque part dans Paris. Dans le parc de Bercy, peut-être. Evidemment, j'peux pas. Peut-être que c'est écrit. Ou peut-être que j'suis trop conne, que je devrais me bouger pour vous retrouver, et plus jamais vous quitter. Paraît que c'est les aléas de la vie. J'veux pas vous quitter, j'veux pas vous oublier. J'peux pas. On a vécu des trucs trop forts ensemble, des trucs indicibles, vous voyez l'genre. J'vous ai aimé très fort, d'ailleurs je vous aime encore, et c'est pas prêt de s'arreter. Si tout est fini aujourd'hui, alors laissez-moi vous dire que vous êtes l'un de mes plus beau souvenirs. La distance je m'en fous, vous êtes tout prêt de mon coeur. Parce qu'il paraît que les DDT c'est 4ever.