jeudi 16 avril 2009

Après tout, chacun son truc.

Si je pouvais choisir mon métier comme ça, sans galérer, juste en claquant des doigts, je serais écrivain. Ou actrice. Ou prof, mais avec un salaire d'ingénieur. Mais voilà, même en étant aussi utopiste que moi, y'a un moment où la vie te rattrape. C'est sûr c'est beau l'espoir, et c'est bien de tout donner pour réussir ce qu'on veut faire. Mais j'ai pas envie de tout ça. J'ai pas envie de lutter, je veux profiter. Je lutte dans ma tête, et ça me suffit. Je déplore, je réfléchis, je rêve. Mais je pense pas faire partie de ces gens qui font bouger les choses. Je suis plutôt comme tous ceux qui rêvent jusqu'à en crever, sans bouger leur cul. Je laisse ce travail aux bosseurs, à ceux qui croient en la réussite. Je ne serais bonne qu'à faire grève, qu'à manifester. Avec moi ce serait 68 tous les ans. Et tout ça pour quoi ? Dans ce monde, si tu démontres pas par a+b tes opinions tu sers à rien. C'est un combat perdu d'avance. Alors je laisse tomber avant d'avoir commencé. C'est sûrement pas la meilleure attitude à avoir, et j'en suis bien consciente. Mais c'est quand même fou que ce monde de malades nous fasse perdre espoir avant même avoir pû profiter du droit de vote, non? J'y crois plus, à tout ça. Je crois à l'amour, à la vie, à la mort, aux rêves, à la musique et aux mots. Pas à la politique.

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