mardi 26 avril 2011

C'est quand le bonheur ?

Je suis prête à tout pour ne pas être seule. Bon, prête à presque tout, y'a des trucs que je ne referai sans doute pas. Et ça me fait peur, je veux pas devenir une pauvre fille qui ne décide rien de sa vie. Mais bon, en attendant y'a pas le choix, il faut apprendre à se satisfaire de peu. Je sais que j'ai tord, je sais que je ne m'épanouirai pas comme ça. J'attends juste qu'on me le prouve, une nouvelle fois.

lundi 11 avril 2011

"Comment on peut être jeune et UMP?" (regardez LE NOM DES GENS)

J'étais tranquillement installée en salle de pause, en train de boire ma mini canette de coca toute mignonne quand soudain, une collègue titulaire s'est mis à parler politique avec un de ses amis. "Non mais tu vois, si Marine faisait un nouveau parti, je la respecterais, mais ça voudrait dire que le FN est mort. Moi je suis pas d'accord avec elle : elle est pour la laïcité, je suis contre la laïcité ; elle est pour l'avortement, je suis contre l'avortement.". Je ne comprends pas qu'on puisse volontairement dire des horreurs pareilles. Tout d'un coup tout devenait réel, les gens que je voyais à la télé en train de dire ces conneries se retrouvaient à moins d'un mètre de moi. Et j'ai eu peur et envie de pleurer, et envie de les taper. C'est pas humain, tout ça. J'avais l'impression d'entendre des robots, ou des enfants victimes de propagande. Qu'est-ce qu'on va devenir? Qu'est-ce que va devenir le pays des droits de l'Homme putain? Alors c'est sûr je suis pas la plus active politiquement, mais rien que d'avoir des idées, je trouve ça énorme. Et ça devrait être naturel putain, d'être pour la laïcité, d'être pour l'avortement, et pour tellement d'autres choses. Ca devrait être naturel d'être de gauche. Évidemment c'est facile à dire, j'ai été élevée là-dedans. Mais arrive un âge où, je l'espère, on est capable de penser par soi-même. Je vais ptète faire comme Bahia, coucher avec tous les fachos (c'était-à-dire tous les gens qui ne sont pas de gauche) pour les faire changer d'avis. Bref, tout ça me fait peur, tout part en couilles et on a pas le droit de laisser faire ça.

jeudi 7 avril 2011

Mais c'est pas grave parce que j'ai des nouvelles ballerines et un nouveau pyjama très sexy et un nouveau maillot de baiiiin.

Je suis officiellement une merde. Je ne me suis, une fois de plus, "pas réveillée" ce matin. J'ai éteint mon réveil dès que je l'ai entendu, en fait. Comme hier, et avant-hier, et plein d'autres jours. C'est nul, je sais, je n'en suis pas fière du tout, au contraire. Mais j'arrive pas à me lever à l'heure, j'arrive pas à suivre tous les cours, à faire tous mes devoirs. Parce que ça ne m'intéresse pas, ça m'énerve, ça me saoule, et je me dit que puisque de toute façon je vais retaper cette L1, j'ai toute l'année prochaine pour m'y mettre. Mais comment être sûre que je vais m'y mettre, l'année prochaine? Je ne voudrais pas perdre encore un an. Alors j'essaie de compenser avec des livres d'histoire, des films allemands, ARTE. Ça ne fonctionne pas très bien, mais ça me plait mille fois mieux que ces putains de cours de méthodologie de merde. Je sais que trois ans c'est pas si énorme, qu'après tout ça ce sera vraiment intéressant. Mais le temps est relatif, et trois ans (ou plutôt quatre dans mon cas) à faire des listes d'arguments, des synthèses de documents, des analyses de poèmes, ben c'est quand même assez long. J'ai tellement peur de pas réussir. C'est la seule chose que je puisse faire, le seul truc qui me fasse espérer à un avenir non méprisable. J'ai même pas la force de réaliser mes rêves, j'ai honte.

mardi 5 avril 2011

Come on young cow boy, we'll sing for freedom.

J'ai pas envie de partir en vacances avec 20 inconnus surchauffés dans une maison surchauffée dans un pays surchauffé. J'ai pas envie de draguer en boite, j'ai pas envie de me taper tout Paris. J'ai plus envie. Et j'ai peut-être un peu peur, aussi. J'ai l'impression d'avoir 30-40 ans, de vouloir me poser et puis finir ma vie tranquille avec plein d'amour autour de moi (et plein de fringues, cela va de soit). Je me fous des soirées étudiantes, des voyages organisés par le BDE, des mecs qui me raccompagnent chez moi. Et j'ai l'impression que personne ne comprend, que j'en ai marre des plans Q, des beaux mecs habillés tous pareils (à part le chanteur d'AaRON, mais ça c'est une autre histoire), des gars qui me paient des verres au Duplex. Moi je voudrais juste un petit appart (à Berlin, ou Paris au pire!), un homme que j'aime, un futur bébé et puis quelques joints et quelques copains. J'veux pas de tourbillon, pas d'IST, pas de prenage de tête (oui je sais ce n'est pas français). Et je veux aller en cours, travailler, réussir ma deuxième L1. Et partir en vacances avec Clara, et avoir enfin un contrat de 3 ans au Château. Faire ce que je veux et me sentir libre. Et aimer, et être utile et heureuse. Je suis passée à autre chose depuis ce mois de septembre, c'est assez compliqué à vivre. Mais je vais relativement bien, et ça ne pourra que s'améliorer avec le temps.

lundi 21 mars 2011

Je crois que je ne t'aime plus, il m'a dit ça hier.

Bon. Je vais m'en sortir. Tant pis si je pleure, tant pis si il me manque. Dans ce monde pourri, avec ma vie pourrie, y'a un truc en lequel personne ne pourra jamais m'empêcher de croire. L'amour. Il est parti, il reviendra. J'y crois plus que tout. Je suis faite pour être amoureuse, et rencontrer des gens, et être aimé en retour. J'ai passé des moments merveilleux avec les deux premiers hommes de ma vie, et je suis sûre que j'en revivrai des semblables avec les prochains. Évidemment je vais m'en prendre plein la gueule, je vais fondre en larmes dans le métro, je vais regretter le temps perdu. Mais c'est pas grave, j'y crois, et je sais qu'un jour ça ira mieux.

samedi 19 mars 2011

Besoin de toi, envie de rien.

Je suis désolée. Ce blog était à la base un petit endroit un peu sympa où je parlais du monde, des gens et de ma petite vie inintéressante. Je suis bien consciente que ce n'est plus du tout le cas, et je vous demande de m'en excuser. Je n'arrive plus à parler d'autre chose que de moi et de mes problèmes, plus ou moins sérieux. Je n'arrive plus à disserter sur la politique, les conneries des ados et les films au ciné. Je ne pense qu'à aller mieux. Mais comment y parvenir quand mon corps me rappelle chaque jour ce qui s'est passé il y a maintenant six mois? Je n'en peux plus de ces rendez-vous chez tous les médecins du monde, j'aimerais juste me reposer et passer à autre chose, et penser à autre chose. Retrouver une vie à peu près normale, une vie de couple à peu près épanouissante. Aujourd'hui je ne suis plus rien, juste une âme un peu perdue qui essaie de retrouver qui elle était. J'ai oublié ce que ça fait de se foutre de tout, de ne penser à rien et de ne pas avoir peur de l'avenir. Je suis fatiguée, le travail le week-end me tue et mes absences à la fac m'achèvent. J'aimerais être meilleure, et arrêter de vous faire chier avec tout ça, et rire et chanter et fumer comme avant, comme quand j'étais capable de plaindre les mères de familles nombreuses, de regarder des bébés sans avoir envie de pleurer. C'est nul, je sais, je suis la première à me le répéter. Mais je sais pas quoi faire, je sais pas à qui en parler. De toute façon, je suis incapable d'en parler. Je veux pas mourir comme ça. Je veux aller mieux, putain. Je veux revivre.